Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 18 mai 1886
Décédé le 30 mars 1975
Profession :
Docteur en médecine
Département :
Gironde
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 27 octobre 1946
Fin de mandat le 4 octobre 1958

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

TEYSSANDIER (Maxime)

Né le 18 mai 1886 à Lugon (Gironde)

Décédé le 30 mars 1975 à Lugon (Gironde)

Conseiller de la République de la Gironde de 1946 à 1948

Maxime Teyssandier est né le 18 mai 1886 à Lugon dans les environs de Libourne. Fils de médecin, il s'oriente à son tour vers des études médicales. Ancien externe et lauréat des hôpitaux de Bordeaux, il passe avec succès le concours de l'internat de l'hôpital de Libourne puis obtient son doctorat à la faculté de médecine et de pharmacie de Bordeaux avant de s'installer comme médecin généraliste à Lugon dont il devient conseiller municipal en 1912. L'intérêt qu'il porte aux questions économiques de son département l'amène bientôt à présider aux destinées de la cave coopérative vinicole de Lugon, du syndicat intercommunal Fronsadais pour la défense des vins à appelation contrôlée et de la caisse locale de crédit agricole.

Mobilisé au cours du premier conflit mondial, il revient avec la croix de guerre et la croix du combattant volontaire. Il sera plus tard nommé chevalier de la santé publique.

Rendu à la vie civile, il est réélu en mai 1919 conseiller municipal de sa commune. Démissionnaire en 1922, Maxime Teyssandier renoue cependant avec la vie politique locale à l'occasion de son élection au conseil d'arrondissement en 1928. L'année suivante, il retrouve le conseil municipal de Lugon comme maire et conquiert le canton de Fronsac.

Constamment reconduit depuis dans ces deux mandats, il conduit la liste du rassemblement des gauches républicaines aux élections au Conseil de la République du 8 décembre 1946. Cette liste rassemble 371 voix des 1831 suffrages exprimés et Maxime Teyssandier obtient le deuxième siège, au titre de la répartition interdépartementale.

A son arrivée à la Haute Assemblée, il s'inscrit au groupe du rassemblement des gauches républicaines. Membre des commissions de la famille, de la population et de la santé publique et des pensions civiles et militaires et victimes de la guerre et de l'oppression, le conseiller de la République de la Gironde siège également à la commission consultative de la revalorisation de la retraite du combattant en 1947 et à la commission chargée des engagés et mobilisés en 1939-1940 en 1948.

Mais c'est au sein de la première que le docteur Maxime Teyssandier va donner toute sa mesure à son activité parlementaire. Particulièrement actif, il ne dépose pas moins de onze propositions de loi ou de résolution au cours de son bref mandat au Conseil de la République. Elles concernent la codification de l'organisation sanitaire, le régime de l'adoption et les assurés sociaux pour ce qui relève du libre choix du praticien et du remboursement des frais d'hospitalisation, la distribution gratuite d'une alimentation complémentaire aux écoliers, la scolarisation des enfants paralysés, l'aide spéciale en faveur des grands malades de la résistance et surtout la lutte contre les fléaux sociaux. Sur ce dernier point, il est l'auteur de trois rapports sur le dépistage et le traitement des maladies vénériennes et tuberculeuses.

Ses interventions dans les débats sont centrées sur le même thème mais il s'exprime également sur la création du centre interprofessionnel du vin de Bordeaux et le budget touchant tant la santé publique et la population que l'éducation nationale et les anciens combattants.

Maxime Teyssandier prend également part aux discussions de trois propositions ou projets de loi réglant la situation des déportés politiques, des victimes de guerre et des résistants. C'est ainsi qu'il dépose plusieurs amendements visant à attribuer les avantages aux déportés politiques en Alsace-Lorraine pendant les mois précédant leur libération, à établir un rapport entre les traitements bruts et les pensions des victimes de guerre et à ouvrir aux ascendants les mêmes droits qu'aux veuves, à étendre enfin le bénéfice des avantages en faveur des militaires des FFL aux engagés postérieurs au 1er août 1943.

En novembre 1948, il décide de ne pas se représenter au renouvellement de son mandat au Conseil de la République.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Maxime TEYSSANDIER

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