État civil :
Né le 25 septembre 1903
Décédé le 7 novembre 1976

Elu le 29 avril 1959
Fin de mandat le 16 mars 1961

Assemblée législative de la République du Niger

Groupe de l'union pour la Communauté

Membre de la commission des affaires financières et plan

Conseiller territorial
Député de l'Assemblée législative
Député de l'Assemblée législative

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

FOURRIER (Gaston)

Né le 25 septembre 1903 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)

Décédé le 7 novembre 1976 à Neuilly sue seine (Hauts-de-Seine)

Sénateur du Niger de 1948 à 1958

Gaston Fourrier s'établit à Niamey dans les années 1920 comme agent commercial de l'entreprise d'import-export « Personnaz et Gardin ».

Cette activité l'amène à siéger à la Chambre de commerce du Dahomey-Niger, dans la section Niger-Ouest, qu'il préside à plusieurs reprises.

Durant la deuxième guerre mondiale, il fonde et préside le groupe « Combat » à Niamey, en 1943.

Après guerre, il entre dans la vie politique avec son élection le 5 janvier 1947 à l'Assemblée territoriale du Niger, pour y représenter le premier collège de la circonscription Ouest. Puis, le 13 janvier suivant, il est candidat sans étiquette, dans le premier collège du territoire, au Conseil de la République : il ne recueille alors que 4 des 10 suffrages exprimés, et est battu par le candidat indépendant, Raoul Streiff.

Mais, lors du renouvellement du 14 novembre 1948, il bat le sortant avec 7 voix sur 12 exprimés, avec l'étiquette RPF. Son mandat est reconduit le 18 mai 1952, avec 15 voix sur 15 suffrages exprimés.

Au Conseil de la République, il rejoint le groupe de l'Action Démocratique et Républicaine et siège, à partir de 1951, à la Commission du ravitaillement, et à celle de la France d'outre-mer.

Après sa réélection, en 1952, il rejoint le groupe du Rassemblement d'Outre-Mer, rattaché au groupe du RPF, et siège à la Commission de la presse, puis à la Commission de la famille.

Les problèmes de son territoire d'élection absorbent toute son énergie, et il n'intervient pas en séance publique.

En 1957, il dépose une proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à célébrer, le 21 juillet 1957, le centenaire de la formation du 1er bataillon de tirailleurs sénégalais.

Les 2 et 3 juin 1958, il se prononce pour les pleins pouvoirs, et pour la révision constitutionnelle.

Réélu le 8 juin 1959, son mandat prend fin le 15 juillet 1959.

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