Appartenance politique :
Membre du Groupe des Républicains et Indépendants
État civil :
Né le 15 février 1907
Décédé le 25 juin 1973
Profession :
Chef de service à l'Electricité de France
Département :
Lozère

Travaux parlementaires

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)
Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

BONNET (Georges)

Né le 15 décembre 1907 au Mas d'Orcières (Lozère)

Décédé le 25 juin 1973 à Marvejols (Lozère)

Sénateur de la Lozère de 1955 à 1958

Fils d'un modeste couple d'instituteurs, dont il est tôt orphelin, Georges Bonnet entre dans la vie active à la fin de son service militaire, en 1930 : il est alors embauché à la Société lozérienne d'électricité La Sainte Hélène à Mende, comme monteur de lignes.

Il poursuit ses études supérieures tout en travaillant, et obtient le diplôme de l'Institut électrotechnique de Grenoble.

Lorsque la guerre éclate, il est mobilisé dans l'aviation, d'août 1939 à juillet 1940.

Après sa démobilisation, il participe activement à la Résistance, et rejoint en novembre 1942 l'organisation d'Henri Fresnay, Combat, où il assure les fonctions de chef adjoint pour la Lozère. Il participe également à la création du Comité de Libération de Mende et fait partie du Mouvement de Libération Nationale. A la fin des hostilités, il est décoré de la Croix de guerre.

Elu en avril 1945 conseiller municipal de Mende, avec l'étiquette SFIO, parti dont il est secrétaire fédéral, il est réélu en octobre 1947 et en mai 1953. Il occupe les fonctions de premier adjoint d'avril 1945 à mai 1953.

Son exclusion de la SFIO en 1946, du fait de ses options jugées trop modérées, n'entrave pas la poursuite de sa carrière politique, puisqu'il est élu en mars 1949, à l'occasion d'une élection partielle, conseiller général du canton de Masse gros ; il sera constamment reconduit dans ce mandat jusqu'à son décès.

Parallèlement, il poursuit sa vie professionnelle avec sa nomination comme chef de district de l'EDF à Marvejols. Soucieux de favoriser le développement de la Lozère, il s'attache à en promouvoir l'équipement électrique, et anime avec dynamisme le Syndicat départemental des collectivités concédantes d'électricité, ainsi que le Syndicat départemental d'électrification, dont il assure la double présidence.

L'efficacité dont il fait ainsi preuve lui vaut la gratitude des élus locaux avec lesquels il travaille quotidiennement. Aussi songe-t-il à poursuivre son implantation politique grâce à l'obtention d'un mandat national. Il se présente alors aux élections sénatoriales du 19 juin 1955, avec le soutien des républicains indépendants, et contre le sénateur sortant, Charles Morel, élu en 1946 et 1948 avec le soutien des républicains indépendants et qui se présente cette fois avec le soutien des indépendants et paysans.

L'affrontement entre les deux candidats de sensibilité voisine est sévère, et Georges Bonnet l'emporte avec 8 voix d'avance au second tour (149 voix contre 141 à Charles Morel sur 353 suffrages exprimées).

Au Conseil de la République, Georges Bonnet rejoint le groupe des Républicains Indépendants ; il est membre des Commissions des moyens de communication, du travail et de la sécurité sociale, puis, à partir d'octobre 1956, de la Commission de la production industrielle. Il est d'ailleurs rapporteur de cette commission pour la proposition de loi tendant à l'assainissement des conditions d'exploitation des entreprises gazières non nationalisées, et de la proposition de résolution relative aux redevances perçues sur certains compteurs d'électricité.

Les 2 et 3 juin 1958, il vote pour les pleins pouvoirs et pour la révision constitutionnelle.

Ve République

BONNET (Georges)

Né le 15 décembre 1907 au Mas d'Orcières (Lozère)

Décédé le 25 juin 1973 à Marvejols (Lozère)

Sénateur de la Lozère de 1955 à 1973

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome II, p. 437-438)

Les 2 et 3 juin 1958, Georges Bonnet accorde les pleins pouvoirs au gouvernement du général de Gaulle et approuve la révision constitutionnelle. Membre de la commission de la production industrielle depuis le 4 octobre 1956, il est nommé à celle des affaires culturelles le 21 janvier 1959. Il sollicite ensuite un second mandat aux élections du 26 avril 1959 pour la première Haute Assemblée de la Ve République. Réalisant un score meilleur qu'en juin 1955, il est élu cette fois au premier tour du scrutin avec 171 voix sur 338 suffrages exprimés.

Au Palais du Luxembourg, il retrouve le groupe des républicains indépendants et siège à la commission des affaires économiques et du plan qu'il ne quittera plus. Il est désigné le 3 novembre 1959 pour faire partie d'une commission chargée d'examiner une demande en autorisation de poursuites contre un membre du Sénat. Au nom de la première de ces commissions, Georges Bonnet dépose cinq rapports et avis portant notamment sur les projets de loi relatifs à la répression des infractions en matière de décentralisation des installations et établissements industriels, scientifiques et techniques et à la lutte contre le bruit et les pollutions atmosphériques. C'est en son nom propre qu'il intervient à diverses reprises dans leur discussion en séance publique. Le sénateur de la Lozère, qui exerce toujours les fonctions de chef de district de l'E.D.F. à Marvejols, dépose une proposition de loi sur la fabrication, l'installation et la mise en vente d'appareils d'utilisation de l'électricité. A la tribune du Sénat, il intervient sur les projets de loi de finances et le régime de la répartition des eaux et leur protection contre la pollution. En séance, il accorde, après la semaine des barricades, les pleins pouvoirs au gouvernement en Algérie le 4 février 1960, mais ne prend pas part au vote de la loi portant réforme des régimes matrimoniaux le 13 juillet 1965.

Réélu conseiller général de la Lozère le 8 mars 1964, il se porte ensuite candidat au renouvellement de son mandat aux élections sénatoriales du 26 septembre 1965, mais la tâche lui est moins aisée. En effet, s'il avait pu bénéficier en janvier 1959 de la neutralité bienveillante de l'UNR, il se trouve cette fois confronté à un candidat de la majorité gaulliste, l'abbé Félix Viallet, conseiller général et maire de Langogne. Il parvient cependant à se faire élire au deuxième tour du scrutin par 181 voix sur 326 suffrages exprimés contre 119 à l'ancien député de la IVe République.

Au cours de ce mandat, son dernier, Georges Bonnet ne dépose ni rapport, ni proposition de loi. Il n'intervient pas non plus en séance publique. En revanche, il est président du syndicat départemental d'électrification, membre du conseil d'administration du Clos du Nid pour l'aide aux enfants handicapés de l'abbé Auziol et de plusieurs sociétés de bienfaisance, et consolide son ancrage politique local en ajoutant à son mandat de conseiller général du canton de Massegros, celui de maire du Recoux le 22 mars 1971, avant de se voir porté à la présidence de l'association des maires de son département. Il siège alors au comité directeur des Indépendants et paysans.

Au Sénat, Georges Bonnet se prononce pour la loi Neuwirth relative à la régulation des naissances le 5 décembre 1967. Il est absent lors du vote sur l'ensemble du projet de loi portant création et organisation des régions.

La mort vient interrompre sa carrière politique le 25 juin 1973. Le président Alain Poher prononce son éloge funèbre le 9 octobre suivant.

Georges Bonnet était titulaire de la Croix de Guerre 1939-1945.

Elu le 28 avril 1959
Réélu le 26 septembre 1965
Fin de mandat le 25 juin 1973 (décédé)

Membre de la commission des affaires économiques
Membre du Groupe des Républicains et Indépendants

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Georges BONNET

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