Actes du colloque : Tremplin Recherche - 2ème édition



Palais du Luxembourg - 21 février 2006

Introduction

Jacques VALADE,
sénateur de la Gironde, Président de la commission des affaires culturelles

Je vous prie d'excuser Monsieur Christian Poncelet, Président du Sénat, qui est actuellement retenu auprès du Premier Ministre. Certains sujets d'actualité mobilisent en effet le Sénat et son Président. Il nous rejoindra dans quelques minutes.

Je suis ravi de vous accueillir au Sénat. Philippe Adnot et moi-même sommes impressionnés par la qualité de l'assistance à l'occasion de cette nouvelle édition du colloque « Tremplin Recherche ». Sans plus attendre, je cède la parole à monsieur François Goulard, Ministre Délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche.

Ouverture

François GOULARD,
Ministre Délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche

Je souhaiterais d'abord me réjouir de me retrouver au Sénat ce matin. Entre les deux assemblées parlementaires de notre pays, le Sénat est l'institution qui se préoccupe sans doute le plus du long terme. Lors de l'examen en première lecture du projet de loi d'orientation sur la recherche, nous avons pu constater la considération et l'implication manifestées par les nombreux sénateurs présents pour la recherche. Le nombre de réunions et de colloques consacrés à cette problématique essentielle pour notre pays me semble véritablement impressionnant. Il est donc particulièrement agréable pour moi de prononcer quelques mots à l'occasion de ce colloque afin de réaffirmer le poids stratégique de la recherche et de l'innovation pour notre pays. Ce poids de la recherche et de l'innovation est certes une donnée traditionnelle, dans la mesure où notre pays consacre depuis longtemps des moyens importants à la recherche. Mais, dans le monde qui est le nôtre, la recherche émerge au premier rang de nos priorités.

La recherche et l'innovation sont indissociablement liées. Opposer recherche fondamentale et recherche appliquée relève d'une méconnaissance profonde des réalités actuelles de la recherche. C'est une évidence, mais cette erreur est si couramment constatée qu'il est nécessaire de le réaffirmer : il n'y a pas de recherche appliquée efficace sans une recherche fondamentale forte. Cette dernière nourrit l'application et l'innovation. Nous évoquons une préoccupation récurrente des cercles scientifiques : la valorisation de la recherche.

La recherche a besoin d'aide dans la valorisation des travaux entrepris. L'organisation et les structures doivent être adaptées au transfert de connaissances et de moyens entre la recherche et l'industrie. En effet, valoriser la recherche requiert un savoir-faire, des techniques et des moyens. Ces fonctions de valorisation doivent être développées, tant au sein des établissements publics qu'au sein des Universités. Nous devons de surcroît mettre en avant les unités de recherche qui se distinguent par la qualité de leurs travaux. C'est dans cette perspective de valorisation que le gouvernement a initié à la fin de l'année dernière les « Instituts Carnot ». Dans quelques jours, nous disposerons de la liste des premiers labels Carnot décernés.

Chacun en a conscience : la recherche, l'innovation, le transfert de savoirs entre le monde scientifique et le monde de l'économie représentent des enjeux fondamentaux pour un pays comme le nôtre. Nous devons y travailler et mettre en lumière les meilleures pratiques. Nous devons de surcroît opérer des comparaisons à l'échelle internationale. À l'heure actuelle, le Québec est particulièrement mis à l'honneur. Cet exemple doit conforter nos ambitions.

Désormais, les colloques « Tremplin Recherche » sont devenus un rendez-vous incontournable au service de la recherche. Les travaux menés dans le cadre de ces colloques sont utiles. C'est pourquoi je souhaite un vif succès aux travaux entrepris et débattus au cours de cette journée.

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