Hommage aux victimes de l'attentat de Nice

M. le président.  - (Mmes les sénatrices et MM. les sénateurs se lèvent.)

Le 8 mars 1918, Georges Clemenceau disait devant le Parlement : « Toute ma politique tend à un seul but, maintenir le moral du peuple français à travers une crise qui est la pire de toute son histoire. Parmi nos actes, quels qu'ils soient, je vous défie d'en trouver un qui ne soit inspiré de cette unique pensée : sauvegarder l'intégrité de l'héroïque moral du peuple français ». Des mots à méditer et à partager...

Après la tragédie de Nice, nous avons été nombreux hier, salle des conférences, à rendre hommage avec émotion aux victimes de ce qui aurait dû être uniquement un temps d'unité et de valeurs partagées, le 14 juillet.

Depuis janvier 2015, notre peuple face au terrorisme islamiste a su rester debout en se rassemblant autour de la République.

Aujourd'hui plus encore qu'hier, il attend du pouvoir exécutif comme du pouvoir législatif une détermination dans les combats qu'il nous revient de mener à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières.

Notre seule volonté doit être l'efficacité dans la lutte contre ce terrorisme et l'efficacité dans la protection de nos concitoyens.

Face à cette guerre, face à la volonté de diviser notre Nation par cette violence, ne cédons jamais.

La prolongation et le renforcement de l'état d'urgence ne sont qu'un moyen, il faut plus encore affronter, plus encore agir dans le respect de notre État de droit.

Soyons déterminés, c'est notre responsabilité ! (Mmes les sénatrices et MM. les sénateurs observent une minute de silence.)