Le promoteur de la Société des Nations (SDN)
Marqué par la guerre de 1870, Léon Bourgeois est profondément pacifiste et souhaite parvenir à la paix par le droit en réunissant les États dans une Société des Nations.
En 1899 et en 1907, il est le chef de la délégation française aux conférences de la Paix réunies à La Haye aux Pays-Bas.
Après la Grande Guerre, les idées de Léon Bourgeois trouvent un aboutissement avec la signature du pacte de la Société des Nations, le 28 juin 1919, lors de la Conférence de la Paix à Paris. Il y consacre un opuscule où il indique :
« Dans l’organisation internationale que nous prévoyons, chacun reconnaît, qu’au-dessus des intérêts distincts de chacun des peuples, il est un intérêt supérieur, commun à tous : celui de la justice, de l’ordre et de la paix fondés sur le Droit. Le jour où un conflit menacera de se produire, il faut que nous puissions mettre, de notre côté, dans la balance, toute la force du Droit. »
Politique des alliances ou politique de la Société des Nations ?
13 novembre 1916
Le pacte de 1919 de la Société des Nations, ouvrage de L.Bourgeois, 1919
Bibliothèque du Sénat 016B191
Le 16 janvier 1920, le Conseil de la Société des Nations tient sa première réunion au Quai d’Orsay, sous la présidence de Léon Bourgeois.
Son rôle d’infatigable militant de la paix est couronné par le Prix Nobel de la Paix qui lui est décerné en décembre. Affaibli par la maladie, L. Bourgeois ne peut se rendre en Suède pour y recevoir cette récompense.
Il rédige néanmoins un discours qui peut être consulté sur le site Nobelprize.
Léon Bourgeois, prix Nobel de la Paix 1920
Communication de M. Léon Bourgeois au Comité Nobel du Parlement norvégien, Décembre, 1922