Ouvertes par M. Jean-Pierre BEL, Président du Sénat, et placées sous le haut patronage du groupe interparlementaire d’amitié France-Algérie, les Rencontres Algérie 2014 organisées en partenariat avec Ubifrance ont réuni, au Palais du Luxembourg, le 15 mai dernier, près de deux cents participants autour d’une quarantaine d'intervenants dont deux vice-Présidents du Sénat, Mme Bariza KHIARI et M. Jean-Pierre RAFFARIN, un ancien ministre, M. Jean-Pierre CHEVÈNEMENT, ainsi que Son Exc. M. Amar BENDJAMA, Ambassadeur d’Algérie en France.

Ces Rencontres ont offert l’opportunité aux nombreux chefs d'entreprises présents de s'informer sur les perspectives du marché algérien ainsi que sur celles de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne.

Après un message de bienvenue prononcé par M. Jean-Pierre BEL, M. Jean-Pierre RAFFARIN, chargé par le Président de la République de contribuer au développement des relations économiques bilatérales entre la France et l’Algérie, a rappelé la nature hautement stratégique du partenariat entre les deux pays, en soulignant les répercussions positives qu’un tel lien doit créer, tant au niveau du Maghreb que de l’Europe..

Son Exc. M. Amar BENDJAMA a assuré que  l’Algérie était prête à accueillir les investissements extérieurs, notamment dans les secteurs de l’industrie agroalimentaire, des infrastructures publiques, de l’automobile, et du transfert de technologie en général. Il a également rappelé qu’un certain nombre de partenariats, dont les résultats sont encourageants, existaient déjà de part et d’autre de la Méditerranée entre les villes, les régions et les universités.

MM. Antoine BASBOUS, politologue, et Denis BAUCHARD, ancien Ambassadeur, ont ensuite abordé l’actualité politique de l’Algérie, marquée par les récentes  élections présidentielles, puis  M. Réda HAMIANI, président du Forum des chefs d’entreprises,  a dressé un panorama économique de l’Algérie, avec la croissance adossée aux dépenses publiques et un marché national encore largement lié à l’État. Soulignant que le pétrole représente 45 % du PIB et 2 % de la population active, il a évoqué également une montée en puissance du secteur privé et la recherche d’un nouveau point d’équilibre entre libéralisme et plans de développement.

Au cours de la journée, une trentaine d’intervenants issus du monde de l’entreprise se sont succédé au cours de huit tables rondes portant respectivement sur : les secteurs porteurs et le développement régional ; les nouvelles technologies ; l’agroalimentaire ; les infrastructures, les transports, l’industrie ; le rôle et l’accompagnement des banques algériennes dans le cadre des investissements étrangers en Algérie ; l’entreprenariat en Algérie ; les dernières évolutions de l’environnement des affaires ; les PME en Algérie.

M. Jean-Louis LEVET, haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, et M. Bachir DEHIMI, président du Directoire de la SGP Equipag et responsable à la coopération Industrielle et technologique franco-algérienne, ont notamment abordé le thème du partenariat franco-algérien en insistant sur le fait que la coopération en matière d’innovation et de recherche était un aspect essentiel de ce partenariat, déjà illustré par  plus d’une trentaine de projets, tels que le développement d’une chaîne du froid, la création d’un système d’irrigation d’eau, etc.

Mme Bariza KHIARI, vice-Présidente du Sénat et du groupe d’amitié France-Algérie, a rappelé,  pour sa part, combien la visite de M. François HOLLANDE à Alger, en décembre 2012, avait dynamisé la coopération franco-algérienne. Elle a aussi souligné que la francophonie était un atout précieux de cette coopération, en ajoutant que l’Algérie était en train se donner les moyens juridiques et technologiques d’un développement qui aura des répercussions positives pour tout le Maghreb.

Le colloque a été suivi le 16 mai de 180 rendez-vous individuels concernant une quarantaine d’entreprises, au siège d’Ubifrance.

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