Le résumé

Au sommet de Lisbonne en novembre 2010, l'Alliance atlantique s'est fixée l'objectif de développer une capacité de défense antimissile assurant la protection des populations, des territoires et des forces des pays européens de l'OTAN.

La défense antimissile est un objet complexe. Ce n'est pas simplement une réponse technologique à une menace balistique. Elle présente d'autres aspects - politique, diplomatique, économique et stratégique - parmi lesquels la dimension militaire n'est pas la plus importante.

Militairement défensive, la défense antimissile est en réalité stratégiquement offensive. Elle est un outil de soft power construit à partir d'instruments de hard power. Elle met les puissances, aussi bien alliées qu'adverses face à un défi : en être, ou ne pas en être.

Davantage qu'Aegis, le bouclier mythique d'Athéna, elle évoque la lance d'Achille qui blesse et qui guérit.

La France a de très nombreuses cartes en main. Comment peut-elle les jouer ?

Le présent rapport a pour ambition d'éclairer les choix et d'explorer les combinaisons possibles.

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