Le résumé

Pour les campagnes françaises, qui représentent 80 pour cent du territoire, le contexte est plus menaçant que jamais avec l'ajustement des finances publiques, l'étiolement du premier pilier de la PAC, le renforcement de la contrainte énergétique, une périurbanisation rampante et des besoins croissants de mobilité, des exigences environnementales accrues, le devenir incertain des villes moyennes et de l'accès qu'elles procurent à une gamme étendue de services...

Face à ces perspectives, il convient de ne pas céder au découragement, ni à une quelconque rêverie d'inspiration technicienne - celle du triomphe imminent d'un tout-Internet balayant les inégalités territoriales - ou rousseauiste, avec la quête d'une Nature sanctuarisée.

Comment permettre aux campagnes de s'inscrire, au cours des trois prochaines décennies, dans un scénario de développement optimal ? Répondre à cette question, posée à un terme éloigné, peut nous aider à prendre, aujourd'hui et demain, des mesures salutaires.

C'est pourquoi Renée Nicoux (PS, Creuse) et Gérard Bailly (UMP, Jura) ont cherché à identifier les leviers structurels qui conditionneront l'essor économique, social et culturel des campagnes. Non pour planifier l'avenir des campagnes, au risque de le stériliser, mais afin d'en préserver tout l'« éventail des possibles » dans le cadre d'une croissance équilibrée des territoires.

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