Le résumé

Face à la montée en puissance ces dernières années de la menace terroriste, nourrie par une radicalisation djihadiste, la commission des lois du Sénat a décidé, en mars 2016, de créer une mission d'information chargée d'étudier les dispositifs mis en place par le Gouvernement en matière de désendoctrinement, de désembrigadement et de réinsertion des personnes « radicalisées », généralement rassemblés sous l'appellation de « programmes de déradicalisation ».

Après avoir dressé, à l'occasion d'un bilan d'étape présenté le 21 février 2017, un constat critique des dispositifs et programmes mis en place à la hâte par les pouvoirs publics, la mission a poursuivi ses travaux afin d'identifier des pistes d'amélioration, notamment en s'inspirant des expériences d'autres pays européens qui se sont engagés, bien plus tôt que la France, dans la prise en charge de la radicalisation.

Sans prétendre fournir une « recette miracle », le présent rapport formule dix propositions destinées à réorienter les politiques de « déradicalisation ». Outre la fermeture urgente du centre de Pontourny, il préconise d'améliorer la sélection des intervenants associatifs sollicités par les pouvoirs publics et de concentrer les efforts en faveur d'une plus grande individualisation des prises en charge. Il met par ailleurs l'accent sur le défi que constituera, au cours des prochains mois, la prise en charge des ressortissants français, particulièrement des mineurs, de retour des théâtres d'opération.

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