État civil :
Né le 1er août 1768
Décédé le 13 août 1858
Liens externes :
Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//960]
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

VÉRAC (ARMAND-MAXIMILIEN-FRANÇOIS-JOSEPH-OLIVIER DE SAINT-GEORGES, MARQUIS DE), pair de France, né à Paris le 1er août 1768, mort au château de Tremblay (Seine-et-Oise) le 13 août 1858, troisième enfant de Charles-Olivier de Saint-Georges, marquis de Couhé-Vérac, grenadier et plus tard lieutenant général et gouverneur du Poitou, et de Marie-Charlotte-Joséphine-Sabine de Croy-d'Havré, fut élevé au collège d'Harcourt, voyagea en Hollande où son père était ambassadeur (1785), entra dans les gardes du corps, puis fut nommé capitaine dans le régiment des carabiniers royaux. Il fut initié au projet de la fuite de Varennes, et, après l'arrestation du roi, accompagna le baron de Breteuil à Bruxelles. En 1796, il suivit, dans l'état-major de Wurmser, les opérations de la campagne d'Italie, revint en France en 1800, fut exilé par Napoléon en Belgique en 1807, et rentra définitivement en 1809. La seconde Restauration le nomma pair de France (17 août 1815). Il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, soutint le ministère du duc de Richelieu dont il était l'ami, il conserva à la Chambre haute une certaine influence, bien qu'éloigné de la tribune par un léger défaut de prononciation. Le roi le nomma, en 1819, gouverneur des châteaux de Versailles et de Trianon. M. de Forbin ayant eu l'idée, en 1822, en raison de l'abondance des tableaux, d'installer un musée à Versailles, M. de Vérac s'opposa à tout aménagement qui rendrait le palais inhabitable pour le roi; il objecta en outre que, parmi les tableaux, il y en avait de peu convenables, « entre autres une Athalie qui montre un derrière aussi effrayant que le songe qui l'agite ». L'idée fut abandonnée. Gouverneur intérimaire des Tuileries en 1823, président du collège électoral de Seine-et-Oise en 1824 et en 1827, commandeur de la Légion d'honneur à l'occasion du sacre de Charles X (1824), grand-officier de la Légion d'honneur (1829), le marquis de Vérac prêta serment au gouvernement de juillet, combattit, à la Chambre haute, l'abrogation de la loi du 19 janvier 1816 prescrivant le deuil national du 21 janvier 1793, anniversaire de la mort de Louis XVI, parla (1836) dans le procès Meunier en faveur de Lavau, et ne siégea d'ailleurs que fort irrégulièrement jusqu'à la révolution de 1848, qui mit fin à sa carrière politique.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Olivier de Saint-Georges VÉRAC

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