Pour Michèle André, présidente de la délégation aux droits des femmes, le statut des femmes constituera un révélateur des futures institutions tunisiennes

Mme Michèle André (soc., Puy-de-Dôme), présidente de la délégation sénatoriale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes salue l’initiative des tunisiennes et des tunisiens qui ont participé le 29 janvier dernier à la marche des femmes pour la citoyenneté et l’égalité ou qui ont lancé un appel à leurs concitoyens pour demander l’inscription de la laïcité dans une nouvelle constitution tunisienne.

Elle s’inquiète toutefois des conséquences que pourrait comporter le retour sur la scène politique de personnalités ou de groupes politiques susceptibles de constituer, ici comme ailleurs, une menace pour les droits des femmes et l’évolution de leur statut.

Elle espère que la révolution tunisienne répondra aux aspirations de toute la société et qu’elle permettra aux femmes de jouer pleinement leur rôle dans une réforme politique qui devra assurer leur droit à la citoyenneté, à la liberté et à l’égalité au sein d’une république démocratique et laïque.

Elle invite la communauté internationale à voir dans la place qui sera faite aux femmes et dans l’évolution de leur statut un révélateur des institutions qui vont se mettre en place.

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