Les actes du colloque du Sénat "Brexit : le jour d'après, impact sur la vie économique française" du 20 mars, publiés aujourd’hui, permettent de mesurer l’ampleur du choc économique de court terme que va représenter le Brexit, mais aussi des opportunités économiques offertes à moyen-terme.

Le 23 juin 2016, le Royaume-Uni a voté, par référendum, sa sortie de l'Union européenne, non-sens géostratégique et économique annoncé. Après un an et demi de négociations, et alors que l'incertitude est à son comble sur les modalités du Brexit, les acteurs économiques français, pouvoirs publics, État, collectivités locales, entreprises, filières professionnelles, ont évalué, au cours d’un colloque le 20 mars 2019 au Sénat, l’impact potentiel pour la vie économique française.

À quoi ressemblera "le jour d’après" ? Si la France est "l’État membre de l’UE le moins mal préparé", la conclusion reste sans appel : le risque est très élevé d’un choc économique à court terme pour les très petites entreprises mais aussi pour les entreprises de taille intermédiaire, confrontées à un renforcement des formalités douanières et au rétablissement de barrières non-tarifaires, et ce des deux côtés de la Manche.

"Perdant-perdant ou perdant-gagnant ?" Les acteurs économiques et régionaux français ont estimé que le Brexit était aussi une occasion de d’attirer entreprises et investissements. La France a une carte à jouer pour devenir la porte d’entrée du marché européen et favoriser la relocalisation d’activités jusqu’alors implantées au Royaume-Uni.

Consulter les actes du colloque

Le colloque est consultable en VOD sur le site du sénat

Le groupe de suivi du Sénat sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l'Union européenne est co-présidé par Christian CAMBON (Les Républicains - Val-de-Marne), président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et Jean BIZET (Les Républicains - Manche), président de la commission des affaires européennes. Il compte 20 membres représentant l’ensemble des groupes politiques.

Tina Miquel
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