Indifférent aux protestations de la communauté internationale, le régime iranien continue à exécuter ses opposants, pour terroriser la population et tenter d’étouffer la contestation.

L’indispensable dénonciation de cette brutalité révoltante ne suffit plus : il faut des actes.

La commission des affaires étrangères et de la défense demande au Gouvernement de proposer aux 27 pays de l’Union de rappeler pour consultation leurs ambassadeurs, ce qui sera un premier geste concret.

Les pays européens sont porteurs de valeurs de liberté et de tolérance. La France et ses partenaires doivent dénoncer et contrecarrer l’oppression d’un peuple par des dirigeants qui ne se maintiennent que par la violence et la terreur.

Pour Christian Cambon, "le temps des messages feutrés et des sanctions tièdes est révolu. J’avais saisi l’ambassade d’Iran à Paris de la situation d’un jeune de 17 ans menacé d’exécution. J’ai également écrit le 19 décembre à Mme Colonna pour lui suggérer de proposer aux pays européens un rappel concerté de leurs ambassadeurs. Les Européens doivent présenter un front uni face au déchainement de violence du régime iranien. Au nom de notre commission, je renouvelle aujourd’hui publiquement cette demande".

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