Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 01/05/1986

M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'importance d'un enseignement de l'histoire. Cette matière, au même titre que l'instruction civique, présente une nécessité et une valeur que l'on aurait tort de négliger. Il souhaite qu'une place de qualité lui soit réservée, de manière à ce qu'elle permette l'éclosion et le développement de l'indépendance de l'esprit, du sens de la critique et de la réflexion. Notre époque, plus que toute autre, est propre à cette étude impartiale du passé ébranlant les respects superstitieux et les vénérations aveugles. Il lui semble donc nécessaire et profitable d'offrir aux élèves des collèges et plus encore des lycées les moyens de réflexion et d'étude de notre passé proche et lointain. Autant que les sciences techniques, les humanités méritent une attention particulière, car elles constituent les fondements de notre identité culturelle, base de notre société d'aujourd'hui et de demain. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer ses intentions à ce sujet.

- page 656


Réponse du ministère : Éducation publiée le 12/06/1986

Réponse. -Le ministre de l'éducation nationale partage pleinement les appréciations de l'honorable parlementaire sur l'importance majeure que reçoit pour la formation des enfants l'enseignement de l'histoire et de l'éducation civique. Il lui rappelle que les nouveaux programmes de l'école élémentaire (arrêté du 23 avril 1985) entrés en vigueur au début de la présente année scolaire ont rétabli pour l'histoire d'une part, l'éducation civique d'autre part, des programmes impératifs et un horaire fixe. Cet horaire est d'une heure hebdomadaire d'histoire au cours préparatoire, de deux heures aux cours élémentaire et moyen ; il est d'une heure hebdomadaire d'éducation civique pour l'ensemble de la scolarité élémentaire. Ces programmes restent en vigueur et doivent répondre au besoin de formation de notre jeunesse.

- page 812

Page mise à jour le