Question de M. BÉCART Jean-Luc (Pas-de-Calais - C) publiée le 15/05/1986

M. Jean-Luc Bécart attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les difficultés sérieuses qu'enregistre en France et dans son département l'enseignement des langues vivantes. A l'heure où l'actualité a mis au premier plan la liaison fixe entre le continent et la Grande-Bretagne, on supprime dans nos établissements scolaires les options langues vivantes renforcées, les langues vivantes III, les langues vivantes I de certaines sections comme matière obligatoire et comme langue facultative dans les sections C, D et E. La carte scolaire de l'académie de Lille va ainsi réduire considérablement l'enseignement de langues vivantes dites rares comme l'italien, mais aussi le russe et le polonais. Les enseignants de langues vivantes, les parents d'élèves, les élèves eux-mêmes sont inquiets. En conséquence, il lui demande quelles mesures il compte prendre pour assurer un enseignement des langues vivantes diversifié, nécessaire au libre choix des élèves et des parents.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 15/01/1987

Réponse. -Le ministre de l'éducation nationale attache une grande importance à l'amélioration de l'enseignement des langues vivantes et à leur diversification. Il convient d'ailleurs de souligner que le système éducatif français est de ce point de vue l'un des plus variés du monde puisque les élèves peuvent choisir entre douze langues différentes au niveau de l'enseignement secondaire. Il importe également de rappeler que, dans le cadre de la déconcentration, c'est au recteur qu'il appartient d'assurer dans les meilleures conditions possibles l'organisation de l'enseignement dans son académie, en fonction des crédits dont il dispose. Il revient ensuite à chaque établissement, conformément à l'autonomie qui lui est reconnue, d'utiliser les moyens dont il est bénéficiaire, en fonction des objectifs qu'il s'est définis et qui, pour certains enseignements de langue doivent prendre en compte l'existence d'une demande suffisante de la part des familles.

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