Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 29/05/1986

M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le problème de la notation. Se faisant l'interprète des réflexions de nombreux professeurs de lycées d'enseignement professionnel, il lui rappelle l'inadéquation du système de notation faisant intervenir quatre couleurs. A l'évidence, un tel procédé ne peut constituer un révélateur fidèle et efficace de la qualité des travaux ni une bonne méthode d'évaluation du niveau des élèves. Outre ces aspects, l'utilisation pratique de cette notation ne saurait satisfaire les professeurs. Il lui demande s'il ne serait pas souhaitable d'appliquer la notation classique et le prie de bien vouloir lui faire part des mesures qu'il entend prendre à ce sujet.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 14/08/1986

Réponse. -La notation classique, si elle s'avère nécessaire pour les examens, n'est pas la seule notation possible et utilisée par les professeurs dans leur pratique de la classe. La notation par niveau, 4 ou 5 niveaux, est très souvent utilisée dans de nombreux collèges et lycées, à la satisfaction de l'ensemble des partenaires. Parfois, et ceci est particulièrement vrai dans les lycées professionnels à travers la pratique du contrôle continu, les professeurs visualisent les 4 ou 5 niveaux permettant de juger de la valeur du travail par des couleurs, ce qui apparaît plus concret pour les élèves. Mais il est évident qu'il ne s'agit pas là d'une consigne imposée aux professeurs et aux établissements, qui gardent toute leur responsabilité en la matière. La question des modalités de la notation évoquée par l'honorable parlementaire ne manquera pas d'être posée dans la perspective de l'éventuelle extension du contrôle continu des connaissances à l'ensemble deslycées professionnels et de l'harmonisation des pratiques expérimentées par les équipes pédagogiques.

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