Question de M. MOUTET Jacques (Pyrénées-Atlantiques - G.D.) publiée le 26/06/1986

M.Jacques Moutet attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la perte de pouvoir d'achat que subissent les retraités et préretraités depuis plusieurs années. Les augmentations pratiquées sur les retraités et préretraités sont inférieures à la hausse du coût de la vie. En 1984, cette différence pouvait s'évaluer à environ 10 p. 100 à laquelle il faut rajouter un nouveau retard pris en 1985. De plus, de nouvelles retenues pour cotisation sont venues amputer encore le niveau des pensions, retraites et préretraites tels le 1 p. 100 de cotisation sur les retraites, les 2 p. 100 de prélèvement sur les retraites complémentaires, les 5,5 p. 100 sur les indemnités des préretraités. Cette nouvelle perte du pouvoir d'achat serait encore aggravée par l'augmentation de un point de la cotisation maladie des retraités. Il lui demande quelles mesures il compte prendre pour éviter cette situation inacceptable et que sont devenues les promesses tenues avant le 16 mars.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 27/11/1986

Réponse. -Les premières mesures de redressement économique arrêtées par le Gouvernement permettent d'escompter pour l'année 1986 une progression des prix limitée à 2,4 p. 100. Les derniers résultats connus ne démentent pas le caractère réaliste de cet objectif. La revalorisarion des pensions et allocations survenues au 1er janvier 1986 et l'effet report de celles survenues en 1985 garantissent déjà une évolution en moyenne anuelle des pensions et des autres avantages de 2,9 p. 100. Il convient de rappeler sur ce point que les pensions de vieillesse et autres avantages ont connu en 1984 et 1985 une perte totale de pouvoir d'achat supérieure à 1,5 p. 100. Plus simplement, l'ensemble des intéressés percevront en 1986 2,9 p. 100 de plus qu'ils n'ont reçu en 1985. En outre, une revalorisation de 0,5 p. 100 a été décidée avec effet le 1er octobre 1986, à valoir, dès cette date, sur l'ajustement éventuel en fin d'année. Le Gouvernement s'est en effet engagé à opérer un rattrapage s'il s'avérait nécessaire. Le pouvoir d'achat des pensions sera donc totalement garanti.

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