Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC) publiée le 04/09/1986

M. Roland Courteau attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme, chargé des P. et T., sur certaines informations qui donneraient à penser qu'un certain nombre de cabines publiques de téléphone pourraient être supprimées en zone rurale. Il lui indique que pareille décision porterait atteinte aux plus défavorisés, à ceux qui n'ont pas de téléphone, ou à ceux qui pourraient avoir besoin de secours urgents. Certes, certaines cabines téléphoniques, peu utilisées dans le rural, exigent des frais d'entretien, de relevage ou de réparations. Cependant, la notion de service public doit devoir primer dans ce cas tout particulièrement. C'est pourquoi, il lui demande toutes précisions sur ce point et tous apaisements quant au maintien de ce service public en zone rurale.

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Réponse du ministère : Postes et télécommunications publiée le 01/10/1986

Réponse. -Au cours des dix dernières années, le parc des cabines est passé de 13 000 à 170 000. Dans la même période, le taux d'équipement téléphonique des foyers est monté à plus de 90 p. 100. Aussi le rôle assigné aux nombreuses cabines a-t-il évolué en nature et en importance selon les localisations et les populations concernées. C'est pourquoi les services ont pour consigne de ne maintenir ou de n'installer des cabines que là où le trafic des usagers justifie l'investissement et les coûts d'exploitation. Consciente de ses obligations de service public, l'administration doit néanmoins avoir une vision réaliste de la limite économiquement acceptable pour chacun des produits mis en oeuvre sous sa responsabilité. Au surplus, une autre solution moins onéreuse au problème posé par l'accès au téléphone de façon occasionnelle est dorénavant proposée : il s'agit du point-phone qui peut avantageusement remplacer les cabines publiques.

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