Question de M. BONDUEL Stéphane (Charente-Maritime - G.D.) publiée le 12/02/1987

M. Stéphane Bonduel demande à M. le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la jeunesse et des sports, si la récente démission du président désigné du comité d'organisation des Jeux olympiques d'hiver 1992 d'Albertville n'est pas la conséquence d'un malentendu de départ entre les propositions contenues dans le projet, pour ce qui concerne les lieux retenus pour le déroulement des épreuves, et les impératifs d'organisation prônés par le comité international olympique, souhaitant une concentration des sites. Ne pouvait-on aborder le dossier, dès le départ, d'une manière plus rationnelle. Cette démission, dont le retentissement est à la mesure de la notoriété de son auteur dont la présence a été sans doute un élément déterminant dans le choix du comité international, n'est-elle pas de nature à faire tout remettre en question.

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Réponse du ministère : Jeunesse et sports publiée le 02/04/1987

Réponse. -Le secrétaire d'Etat regrette le départ de Jean-Claude Killy dont le nom est attaché à la réussite de la candidature d'Albertville aux Jeux olympiques d'hiver 1992. Il est intervenu avant même que la structure juridique du C.O.J.O. ait été mise en place, ce qui est maintenant effectif depuis le 24 février. Il appartient désormais au C.O.J.O. d'établir avec le comité international olympique et les fédérations internationales des relations permettant d'établir le scénario définitif selon lequel les jeux devront se dérouler. D'étroites relations sont d'autant plus nécessaires que le comité international olympique doit négocier avec les organismes de télévision les contrats permettant d'assurer les retransmissions dans le monde entier. Le Premier ministre a réaffirmé le 6 mars 1987 que l'Etat, représenté dans le C.O.J.O., mettrait tout en oeuvre dans son strict domaine de compétence afin que les jeux soient réussis.

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