Question de M. BELCOUR Henri (Corrèze - RPR) publiée le 24/09/1987

M.Henri Belcour appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur les expériences de lutte biologique menées actuellement dans certaines grandes villes et certains laboratoires. Il s'agit de défendre les plantes contre leurs parasites, en utilisant des agents biologiques à la place des pesticides. Outre l'avantage écologique, ce procédé s'avère dans certains cas moins onéreux, même si ses domaines d'application sont encore très limtés. Alors que des applications ont lieu dans le cadre de la protection des espaces verts urbains, il lui demande s'il ne serait pas opportun d'étendre ces pratiques dans le domaine agricole, en encourageant préalablement la recherche.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 19/11/1987

Réponse. -Les exemples d'application de méthodes de lutte biologique ne sont pas limités aux espaces verts urbains. On peut citer le développement spectaculaire de l'emploi d'insectes entomophages sur les cultures légumières et florales sous serre pour lequel le ministère de l'agriculture a apporté son soutien financier et l'appui technique des agents des services régionaux de la protection des végétaux. Il en est de même pour la lutte contre le chancre du châtaignier par l'utilisation de souches hypovirulentes du champignon de l'endothia. Mais malgré l'intérêt de ces méthodes et l'importance des recherches qui leur sont consacrées, notamment par l'I.N.R.A. leur utilisation reste ponctuelle et limitée à certains parasites faute d'une mise au point de méthodes industrielles de production de l'agent biologique et de supports adaptés à son application pratique sur les cultures et à sa conservation.

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