Question de M. CHAUMONT Jacques (Sarthe - RPR) publiée le 21/01/1988

M. Jacques Chaumont appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports sur le fait méconnu mais administrativement certain qu'est l'appartenance de la Sarthe à la région des Pays de la Loire. Il lui fait part de l'inquiétude qui est la sienne, après avoir pris connaissance de ses déclarations à un grand quotidien régional de l'ouest de la France, entretien consacré aux liaisons autoroutières. Sans méconnaître la nécessité de la réalisation urgente de la liaison autoroutière Nantes-Niort et des liaisons Angers-Tours, Angers-La Roche-sur-Yon, il croit indispensable d'appeler sa bienveillante attention sur l'urgence que revêt la liaison Calais-Bayonne et en particulier le tronçon Alençon-Tours. Cette liaison est un maillon vital sur l'axe Grande-Bretagne-Espagne et sa réalisation doit être programmée en liaison avec la construction du tunnel sous la Manche. Quant à la liaison Alençon-Le Mans, elleconstitue certainement la liaison la plus dangereuse et la plus surchargée des Pays de la Loire et la construction de cette liaison autoroutière ne saurait être différée. Pour toutes ces raisons, il lui demande de bien vouloir indiquer de manière précise la date à laquelle il prévoit l'ouverture de la liaison autoroutière à péage Alençon-Tours.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 17/03/1988

Le ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports est tout à fait conscient de l'intérêt que présente la réalisation du projet d'autoroute entre Rouen, Alençon, Le Mans et Tours, retenu dans le nouveau schéma directeur routier national, notamment pour le département de la Sarthe, en raison de la gravité de la situation sur le plan de la sécurité dans ce département. C'est ainsi que toutes les dispositions ont été prises afin de réduire au maximum les délais des études et des procédures préalables au début des travaux de cette future autoroute, mais il est trop tôt aujourd'hui pour que des indications puissent être données quant aux échéances de sa réalisation. Pour éviter tout retard, il a été décidé de lancer les études ; l'objectif fixé est de permettre la concertation au plan local, sur le choix des grandes options de tracé, dans le courant de l'année 1988, ce qui autorisera, dès que ce choix sera effectué, la mise aupoint du projet sur la base duquel sera établi le dossier de déclaration d'utilité publique.

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