Question de M. DUROMEA André (Seine-Maritime - C) publiée le 10/03/1988

M. André Duroméa tient à faire connaître à M. le ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme son indignation devant l'entêtement de la direction générale de la R.N.U.R. à s'efforcer d'obtenir depuis la fin de l'année 1987, la mise en application d'un nouveau plan de suppressions d'emplois à l'usine de Cléon, qui soulève dans cette entreprise - toutes catégories de salariés confondues - et dans la région une indignation générale et parfaitement justifiée. Chacun sait, en effet, que cet établissement se situe à la pointe du progrès technologique et de l'efficacité économique nationale. Malgré les attaques incessantes qu'il a subies de la part des directions et des gouvernements successifs au nom de la recherche du profit immédiat et du désinvestissement dans la production nationale, il possède tous les atouts lui permettant d'affirmer son rôle décisif pour le progrès de l'emploi, le développement de l'économie et des avancées sociales dans notre région et notre pays. Il lui rappelle que des précisions indispensables à l'information du comité d'entreprise, concernant les flux entre les usines françaises et étrangères, les prix de revient de produits réimportés et le nombre d'heures supplémentaires réellement effectuées par les salariés ont été exigées de la direction de l'entreprise dans le cadre d'une procédure judiciaire. Il lui demande de prendre les mesures nécessaires pour qu'un coup d'arrêt soit mis à la politique industrielle poursuivie jusqu'ici, que d'autres choix soient mis en oeuvre par l'Etat pour favoriser l'investissement sur le territoire national, améliorer les conditions de travail, la formation, produire le futur moteur E en France, à Cléon, et faire cesser le scandale de la pratique des heures supplémentaires qui correspondent à des centaines d'emplois non créés dans cette entreprise.

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La question est caduque

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