Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 07/07/1988
M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur le fait que la recherche a joué et joue encore, à l'heure actuelle, un rôle moteur dans le développement des productions agricoles et de leurs utilisations : aussi conviendrait-il de conforter ces progrès par une consolidation des recherches en cours et par un renforcement de certaines orientations, ce qui nécessiterait une dotation budgétaire considérable de l'effort de recherche-développement dans les entreprises afin qu'il atteigne rapidement un niveau comparable à la moyenne nationale. Il lui demande quelles sont ses intentions à ce sujet.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 13/10/1988
Réponse. - La recherche a joué, et joue encore il est vrai, un rôle moteur dans le développement des productions agricoles et dans celui de leurs utilisations. C'est pourquoi, afin que la filière agro-alimentaire puisse bénéficier des nouvelles avancées technologiques en matière de biotechnologie, d'automatisations, de robotique, un effort budgétaire important est prévu dans le projet de loi de finances pour 1989. Ainsi, le budget de l'Institut national de la recherche agronomique (I.N.R.A.) croîtra de 6,9 p. 100 en dépenses ordinaires et de 8,3 p. 100 en autorisations de programme, alors que celui du centre d'études du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts (C.E.M.A.G.R.E.F.) augmentera de 8 p. 100 en dépenses ordinaires et de 5,9 p. 100 en autorisations de programme. S'agissant des crédits incitatifs à la recherche, ils croîtront de 23,6 p. 100 afin de répondre à deux objectifs prioritaires : le développement de la formation par la recherche dans les écoles d'ingénieurs et de vétérinaires ; le renforcement des recherches en matière de sélection végétale et de transformation agro-alimentaire.
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