Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 14/07/1988

M. Edouard Le Jeune demande à M. le ministre des transports et de la mer de bien vouloir lui préciser les dispositions que le Gouvernement envisage de prendre visant à améliorer la signalisation routière en la simplifiant en quantité - densité des panneaux - et en qualité - clarté du message - et en l'uniformisant sur l'ensemble du territoire national dans l'attente de la mise en oeuvre d'une norme européenne.

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Transmise au ministère : Équipement


Réponse du ministère : Transports publiée le 15/06/1989

Réponse. - La signalisation, tant horizontale que verticale, est une aide à la conduite par les prescriptions de police, les indications de danger ou les mentions de jalonnement qu'elle donne à l'usager. Sa mise à jour et son bon entretien sont une mission constante et permanente des gestionnaires de voirie (Etat et surtout collectivités locales, compte tenu de l'important linéaire des voies qu'elles gérent : 347 000 kilomètres de routes départementales et 425 000 kilomètres de voiries communales). Il y a là pour tous une tâche quotidienne d'analyse des implantations existantes, afin que la signalisation soit : 1° appropriée, dans le respect des prescriptions techniques existantes ; 2° crédible, et donc cohérente avec l'environnement traversé par l'usager ; 3° lisible, et c'est là la tâche la plus complexe puisqu'il faut éviter la concentration des panneaux et la multiplicité des messages où se mêlent alerte, indication simple, promotion touristique, etc., afin que l'usager saisisse sans ambiguïté le message primordial pour sa conduite. Pour sa part, sur les 30 000 kilomètres de réseau qu'il gère, l'Etat consacre une part des crédits de l'entretien routier courant et des renforcements coordonnés à la signalisation. Il dispose, en outre, d'une ligne budgétaire spécifique pour la mise en conformité à l'instruction de 1982 de la signalisation de direction en place. La signalisation de la moitié du réseau a été remise à jour et au rythme actuel (30 millions de francs pour 1989), ce travail sera achevé en 1995. En parallèle. l'Etat s'est engagé dans une politique d'équipements dynamiques (comptages en temps réel, panneaux à messages variables, etc.) lui permettant d'améliorer la gestion globale du trafic dans les zones chargées (Ile-de-France, axes de dégagements des grandes métropoles, grandes autoroutes de liaison, etc.). Cela permettra d'optimiser les investissements routiers en cours tout en abaissant d'au moins 20 p. 100 les heures perdues sur le réseau actuel. En outre, compte tenu de la nature des messages qui seront communiqués, et ce en temps réel (météo défavorable, accident, chantier, bouchon, etc.), on peut escompter une meilleure mise en alerte des conducteurs permettant d'éviter certains accidents.

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Erratum : JO du 06/07/1989 p.1053

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