Question de M. DAUNAY Marcel (Ille-et-Vilaine - UC) publiée le 06/10/1988
M. Marcel Daunay attire l'attention de M. le ministre des transports et de la mer sur la nécessité de transformer le réseau fluvial, dont certaines sections sont totalement désuètes et ne permettent de faire passer que des péniches de 300 tonnes, afin d'accroître le réseau à moyen et à grand gabarit plus récent et plus efficace, dans la perspective d'une meilleure liaison avec le puissant réseau qui irrigue la Belgique, la R.F.A. et les Pays-Bas. Il lui demande quelles mesures il entend prendre dans ce domaine pour permettre à la batellerie française de faire face à la concurrence à l'horizon européen de 1993.
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Transmise au ministère : Transports routiers et fluviaux
Réponse du ministère : Transports routiers et fluviaux publiée le 24/11/1988
Réponse. - Le réseau fluvial dont la longueur, il convient de le souligner, est très importante, est en mauvais état. L'essentiel des disponibilités budgétaires est donc consacré à son entretien et à sa restauration. Les opérations d'envergure qui seraient nécessaires pour transformer ce réseau et assurer un maillage à grand gabarit ne peuvent être envisagées dans ces conditions. C'est pourquoi le Gouvernement a décidé de mener une réflexion sur les perspectives de la voie d'eau, et notamment sur l'étude des moyens susceptibles d'apporter une solution durable au problème que pose le financement des infrastructures des voies navigables. Une mission a été confiée dans ce sens à Mme Chassagne, qui remettra son rapport dans les prochains jours. Une meilleure prise en compte par tous les partenaires des intérêts multiples de la voie d'eau devrait permettre une approche renouvelée des problèmes de financement et un examen de toutes les possibilités de contribution de ses bénéficiaires directs ou indirects.
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