Question de M. DESCOURS Charles (Isère - RPR) publiée le 13/10/1988

M. Charles Descours attire l'attention de M. le ministre de la défense sur la nécessité d'une plus large utilisation par la gendarmerie nationale des écrans de visualisation dans les terminaux du réseau radiotélématique Saphir. En effet alors que le ministre de la défense a contribué depuis quinze ans de manière significative à la mise en place d'une technologie industrielle d'écrans de visualisation à plasma en France, aujourd'hui que cette technologie existe en France chez Thomson T.D.O. (tubes et dispositifs oploélectroniques) ; le ministre de la défense a laissé, pour la fourniture d'écrans d'affichage dans le réseau radiotélématique Saphir destiné à la gendarmerie nationale, son fournisseur (C.S.E.E.) s'approvisionner à part égale chez Thomson-C.S.F. mais aussi chez un fabricant japonais. Ceci, alors que ces deux sources d'approvisionnement sont pour la C.S.E.E. d'un coût identique et présentent des caractéristiques techniques équivalentes. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir faire le nécessaire auprès de son fournisseur C.S.E.E. pour qu'il s'approvisionne préférentiellement en France pour ce marché dans le souci d'éviter à T.D.O., seul fabricant français dans ce secteur d'activité et aujourd'hui confronté à d'importants problèmes de sous-charge, qu'il se désengage par obligation économique de cette technologie ce qui menacerait la pérennité de ce secteur d'activité et les emplois impliqués.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 05/01/1989

Réponse. - Les panneaux à plasma utilisés pour le système Saphir ont été achetés à l'étranger au début du programme, en l'absence d'un fournisseur français. Lorsque Thomson a pu également livrer un produit, une double source a été maintenue pour une fraction minoritaire des commandes, soit environ un tiers, compte tenu du caractère délicat de la réalisation de ces panneaux. Son abandon jusqu'à la fin du programme d'équipement n'apporterait à Thomson/TDO qu'un faible supplément de chiffre d'affaires (inférieur à trois millions de francs). Plus généralement, le ministère de la défense, en liaison avec ceux de l'industrie et de la recherche, porte une attention constante à toutes les actions susceptibles de conforter le savoir-faire des laboratoires et entreprises nationaux.

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