Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 20/10/1988

Le développement de la scolarisation des jeunes dans notre pays apparaît comme l'un des objectifs essentiels permettant aux nouvelles générations de se préparer dans les meilleures conditions au défi du grand marché européen. A cet effet M. Louis Souvet appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur l'impérieuse nécessité qu'il y a à favoriser l'enseignement des langues et les enseignements techniques. Les entreprises, qui par leurs besoins façonnent les contours du marché de l'emploi, vont de plus en plus réclamer des personnels aptes techniquement et de par leurs connaissances en langues étrangères, à même de se déplacer dans les différents Etats membres de la Communauté. Notre pays accuse dans ces domaines un retard considérable qui fait que nos élèves restent en deçà des exigences de la demande, mais surtout de leurs capacités. L'augmentation du nombre de bacheliers n'étant pas à elle seule une solution économiquement et socialement valable à long terme, il lui demande de lui préciser les mesures qu'il compte prendre, et qui s'imposent d'elles-mêmes, en faveur de l'enseignement des langues et de la valorisation des enseignements techniques, tant commerciaux que technologiques

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 16/03/1989

Réponse. - Le ministre d'Etat est particulièrement conscient de l'importance de l'échéance du grand marché européen et de l'effort de formation nécessaire qui doit permettre à notre pays d'y faire face dans les meilleures conditions possibles. Pour ce qui est de l'enseignement des langues vivantes, son développement figure parmi les priorités de la période à venir. C'est dans cet esprit qu'il a été décidé de créer un groupe de réflexion sur l'enseignement des langues vivantes dont la présidence a été confiée à M. Chevallier, professeur à l'université de Paris VII. S'agissant de l'étude des langues dans l'enseignement technique et technologique, le secrétaire d'Etat à l'enseignement technique a mis en place une mission qui a pour tâche de se pencher sur les moyens de favoriser son développement dans un secteur où la maîtrise des langues étrangères devient une nécessité du fait du resserrement croissant des liens, notamment économiques et culturels, entre les pays de la Communauté.

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