Question de M. BRANTUS Pierre (Jura - UC) publiée le 03/11/1988

M. Pierre Brantus appelle l'attention de M. le ministre des transports et de la mer sur le projet de dédoublement de l'autoroute A 8. Il lui rappelle qu'en raison de l'accroissement prochain des relations commerciales entre l'Italie et l'Espagne, l'autoroute A 8 ne permettra plus d'absorber le trafic : les bouchons de Cannes, Antibes et Nice en particulier, présentent déjà une gêne permanente pour les industriels mais aussi pour les touristes. S'il est vrai que l'autoroute A 8 doit être dédoublée, il convient de veiller au tracé de la nouvelle voie. Aussi, il lui demande de lui indiquer l'état des discussions entre les différentes parties et d'être attentif à ce que l'environnement exceptionnel de l'arrière-pays niçois ne soit pas sacrifié à des problèmes de rentabilité.

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Transmise au ministère : Équipement


Réponse du ministère : Équipement publiée le 19/01/1989

Réponse. - Le schéma directeur routier national, approuvé par le décret n° 88-263 du 18 mars 1988, a prévu la réalisation de l'autoroute A 8 bis, pour doubler la partie de l'autoroute A 8 qui sera saturée à la fin du siècle entre Mandelieu-la-Napoule et Nice. A cet effet, et comme c'est la règle en matière autoroutière, les études préliminaires à l'élaboration de l'avant-projet sommaire ont été confiées aux services techniques compétents. Ces études comprendront un premier volet, destiné à fixer les points de départ et d'arrivée de la future autoroute, en fonction des différents rôles qu'elle aura à jouer ; ultérieurement, un second volet précisera les tracés possibles. Ce n'est qu'ensuite que pourra s'organiser de bout en bout une large concertation sur le choix du tracé, qui tiendra compte des divers avis exprimés ainsi que des contraintes techniques, économiques et d'environnement. Bien entendu, l'Etat assumera complètement sa responsabilité, quant à la détermination du tracé de l'autoroute, afin d'assurer, d'une part, l'insertion la plus satisfaisante de l'ouvrage dans l'environnement et de garantir, d'autre part, une bonne attractivité de cette infrastructure, donc son utilisation optimale, à un coût qui ne soit pas prohibitif.

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