Question de M. FRANÇOIS Philippe (Seine-et-Marne - RPR) publiée le 18/05/1989

M. Philippe François prie M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, de bien vouloir lui faire connaître si ses services ont connaissance de l'emprisonnement, en Ethiopie, de 7 000 chrétiens dont 200 prêtres. Si cette information était exacte, il lui demande quelles démarches le Gouvernement compte entreprendre pour obtenir leur libération. Il lui demande, en outre, quelles aides éventuelles, bilatérales ou multilatérales, la France consent à l'Ethiopie.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 24/08/1989

Réponse. - D'une manière générale, les autorités d'Addis-Abeba ne mènent pas une politique discriminatoire à l'égard des chrétiens. Après avoir pris des renseignements auprès de diverses sources, le Gouvernement français n'a pas pu obtenir confirmation des faits rapportés par l'honorable parlementaire. Si ces faits étaient avérés, le Gouvernement ne manquerait pas d'intervenir auprès des autorités éthiopiennes, comme il l'a fait à titre individuel ou dans un cadre communautaire pour assurer la sauvegarde des Droits de l'homme. En 1988, la France a consenti à l'Ethiopie les aides suivantes : aide alimentaire : 10 000 tonnes de farine (17 000 tonnes équivalent blé) ; coopération culturelle, scientifique et technique : l'enveloppe globale de 40 MF a été consacrée essentiellement à des actions dans les domaines du développement rural, de l'hydrologie et de l'enseignement ; à titre multilatéral, la France participe à divers financements et notamment à ceux du Fonds européen de développement, à concurrence de 20 p. 100 environ. L'Ethiopie bénéficie d'un programme signé en mars 1986 pour une durée de cinq ans, comportant une enveloppe financière globale de 230 M Ecus au titre du 6e F.E.D.

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