Question de M. BOUQUEREL Amédée (Oise - RPR) publiée le 10/08/1989

M. Amédée Bouquerel, à la suite des informations parues dans la presse et selon lesquelles l'escadron de gendarmerie mobile de Noyon serait dissous d'ici à 1991, demande à M. le ministre de la défense de bien vouloir lui préciser si ces informations sont exactes et lui signale que cette décision aurait les conséquences les plus fâcheuses pour la ville de Noyon et toute la région du Noyonnais, déjà durement frappées par la crise économique qui sévit depuis de nombreuses années. D'autre part, étant donné les services éminents rendus par cet escadron de gendarmerie et sa contribution particulièrement efficace au maintien de l'ordre, non seulement dans le département de l'Oise mais surtout dans la région parisienne, il lui apparaît que sa suppression risque d'affaiblir considérablement l'efficacité de l'action de la gendarmerie en matière de sécurité. Il lui demande de bien vouloir revoir cette décision dans le cas où elle aurait été effectivement prise.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 02/11/1989

Réponse. - La gendarmerie nationale recherche la meilleure adéquation possible des moyens dont elle dispose aux tâches qui lui incombent réellement sur le terrain. Il s'agit d'obtenir une répartition fonctionnelle des unités pour mieux assurer la sécurité publique et permettre d'accorder aux personnels un meilleur régime de permissions et de repos. A cette fin, des études ont été entreprises pour déterminer la meilleure adaptation possible du dispositif des escadrons de gendarmerie mobile. Ces études sont en cours, et il ne peut être préjugé de leurs résultats. A ce jour, aucune décision n'a été prise quant au choix des unités concernées. En tout état de cause, aucun mouvement de personnels n'interviendra avant l'été 1990, date normale des mutations.

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