Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - C) publiée le 14/09/1989

Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur l'impossibilité actuelle des écoles d'infirmières de répondre à la demande. Pour faire face à cette pénurie, des centres hospitaliers se trouvent contraints de procéder à la fermeture de lits ou d'unités, affaiblissant par là même l'action sanitaire dans notre pays. Les conditions de travail des infirmières s'aggravent, accélérant un processus inquiétant de départs qui ne sont même plus compensés par l'arrivée des nouvelles promotions d'infirmières sortant des écoles. Elle lui demande quelles mesures il envisage pour améliorer les conditions de rémunération, de travail, de recrutement, afin de répondre à un besoin important en infirmières dans le système de santé français. Elle lui demande également de lui faire connaître les mesures envisagées à court et à long terme, en tenant compte du fait que la formation des infirmières est actuellement de trois ans.

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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 15/02/1990

Réponse. - Les difficultés rencontrées par les hôpitaux pour recruter des infirmiers n'ont ni l'ampleur ni la généralité que semble leur attribuer l'honorable parlementaire. Elles sont pour l'essentiel circonscrites à la région parisienne et à certaines grandes villes de province. Les améliorations apportées par les réformes statutaires devraient contribuer à rendre les carrières hospitalières plus attractives pour les nouveaux diplômés. Elles seront complétées par un ensemble de mesures, actuellement à l'étude, ayant pour objet de répondre aux problèmes spécifiques auxquels sont confrontés les infirmiers, notamment ceux en début de carrière, dans les zones géographiques mentionnées ci-dessus.

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