Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 08/02/1990

M. Pierre-Christian Taittinger demande à Mme le ministre délégué auprès du ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire, chargé de la communication, pour quelles raisons le Gouvernement a estimé devoir peser aussi fortement sur la nomination du président de l'Agence France-Presse.

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Réponse du ministère : Communication publiée le 05/04/1990

Réponse. - Le conseil d'administration de l'agence France-Presse a élu, le 26 janvier 1990, le nouveau président directeur général de l'Agence. Conformément au statut de l'A.F.P., défini par la loi n° 57-32 du 10 janvier 1957, siègent au conseil d'administration huit représentants des journaux quotidiens, trois représentants des services publics usagers de l'Agence (au titre du Premier ministre, du ministre des affaires étrangères et du ministre de l'économie, des finances et du budget) et deux représentants du service public national de la radiodiffusion-télévision française ainsi que deux représentants du personnel de l'Agence. Le Gouvernement n'a pas proposé et encore moins tenté d'imposer un candidat. Néanmoins, par le vote de ses représentants, il a tenu à affirmer sa volonté de voir élire un président véritablement consensuel. En effet, il apparaissait indispensable que le terme légal du mandat présidentiel soit pour l'A.F.P. l'occasion d'un choix qui conforte sa place de première agence française dans l'information mondiale et lui donne de véritables perspectives de développement dans une compétition commerciale croissante et un contexte international en profond changement. Or l'élaboration d'un véritable plan d'avenir pour l'Agence n'est réalisable que dans la mesure où son président est investi de la double confiance de la presse et du Gouvernement.

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