Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 22/03/1990

M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, pour quelles raisons n'arrive-t-on pas encore, lors de la fixation des taux d'intérêt allemands, qui sont en fait les taux directeurs des monnaies fortes du S.M.E., à établir une coordination entre les partenaires européens. Ce n'est pas parce que les objectifs géofinanciers poursuivis par la Bundesbank sont différents des nôtres qu'il faut renoncer à obtenir cet accord.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 07/06/1990

Réponse. - L'honorable parlementaire connaît l'attachement du Gouvernement français à renforcer la coopération économique entre les pays de la Communauté. La concertation avec les autorités ouest-allemandes sur les grands sujets de la politique économique (et notamment sur le bon niveau des taux d'intérêt) est très régulière et se déroule dans de nombreuses enceintes (conseils économiques et financiers au niveau des ministres, comités monétaires entre directeurs du Trésor et sous-gouverneurs des banques centrales, en ce qui concerne les instances communautaires ; conseils franco-allemands en ce qui concerne la coopération bilatérale ; réunions au sein d'instances internationales plus larges : O.C.D.E., F.M.I.). Le dernier conseil économique et financier franco-allemand, qui s'est tenu le 6 avril, a été l'occasion d'une concertation approfondie sur les politiques économiques des deux pays, dans le contexte de l'union monétaire allemande. Cette concertation éclaire les décisions des autorités monétaires dans les deux pays, et leur permet de prendre en compte leurs préoccupations respectives, dans le respect des responsabilités de chacun. Ceci vaut tant pour la République fédérale d'Allemagne que pour la France.

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