Question de M. PENNE Guy (Français établis hors de France - SOC) publiée le 03/05/1990

M. Guy Penne attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur le choix de nos représentants diplomatiques dans les pays de l'Europe de l'Est. A l'heure où l'Europe de l'Est connaît de profonds bouleversements, le Gouvernement se préoccupe sans doute, comme nos principaux partenaires, d'y envoyer des représentants qui ont une pratique affirmée de ces pays, de leur histoire, de leur culture et de leur langue. Il lui demande s'il pourrait lui préciser combien de nos ambassadeurs en poste dans cette région maîtrisent la langue de leur pays de résidence et sont en mesure de l'utiliser pour nourrir le dialogue, désormais possible et indispensable, avec les populations locales ?

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 30/08/1990

Réponse. - Le ministère des affaires étrangères a toujours eu soin de pourvoir nos ambassades et nos consulats dans les pays de l'Est avec des diplomates qui maîtrisent les langues qui y sont parlées. Il va sans dire que lorsque nos ambassadeurs ne parlent pas la langue de leur pays de résidence, mais se sont néanmoins imposés par leur compétence, ce ministère veille alors tout particulièrement à leur adjoindre des collaborateurs imprégnés de la culture de ces pays. C'est dans cet esprit que les nominations aux postes d'ambassadeurs dans ces pays de langue dite rare ont toujours été faites et continueront à l'être.

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