Question de M. MATHIEU François (Loire - UC) publiée le 05/07/1990

M. François Mathieu attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur l'inquiétude des professionnels de l'horticulture qui traversent une crise grave. Il lui demande quelles dispositions il entend prendre pour aider cette profession qui, malgré sa faiblesse numérique, représente un secteur d'activité important et indispensable pour l'environnement du pays.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 08/11/1990

Réponse. - Le déficit croissant du commerce extérieur des échanges horticoles résulte de l'accroissement de la consommation des ménages supérieur à celui de la production nationale. Ce déficit est une préoccupation importante de l'administration qui, en complément des mesures incitatives déjà mises en place, a engagé une réflexion approfondie avec l'ensemble des professionnels concernés. L'office national interprofessionnel des fruits et légumes et de l'horticulture (Oniflhor) a participé déjà activement à l'amélioration des outils de production, notamment dans le cadre des aides à la construction et à la modernisation des serres. Mais également cet office, grâce à l'appui apporté à la recherche appliquée et à l'expérimentation, soit dans le cadre des contrats de plan Etat-régions soit directement, devrait permettre d'améliorer la compétitivité des entreprises. En outre, les aides consenties à l'interprofession doivent contribuer à dynamiser la filière. Par ailleurs, le ministre de l'agriculture et de la forêt à donné son accord de principe pour participer à la constitution d'un fonds de développement horticole ouvert à l'ensemble des entreprises de la filière pour des opérations temporaires d'aide aux fonds propres dans une politique de restructuration et de développement. De même, dans le cadre de la stratégie horticole élaborée par les professionnels au sein de l'Oniflhor, l'engagement de chacun des partenaires vers des produits de qualité, relayé par des circuits commerciaux performants et par une politique de marque, sera accompagné par les pouvoirs publics. Enfin, le Gouvernement français vient d'établir, en liaison avec les professionnels, un plan sectoriel en faveur de l'horticulture pour sa prise en compte par les instances communautaires dans le cadre des règlements structurels d'aide à la transformation et la commercialisation des produits agricoles.

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