Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 06/12/1990

M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le ministre des postes, des télécommunications et de l'espace quelles dispositions compte-t-il prendre pour le numéro de téléphone unique, le 112, que les pays de la Communauté viennent d'adopter, pour qu'il soit introduit dans notre réseau téléphonique le plus tôt possible. Ainsi, tous les Européens pourraient appeler facilement les pompiers, la police, une ambulance, partout dans la Communauté.

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Réponse du ministère : Postes publiée le 31/01/1991

Réponse. - La mise en place d'un numéro d'appel unique pour les services d'urgence, mesure dont l'intérêt est évident, soulève des difficultés multiples et importantes. En premier lieu le traitement de numéros spéciaux au format de trois chiffres, inusité en France où ils en ont deux ou quatre, n'est envisageable à des conditions peu onéreuses que lorsque les derniers commutateurs électromécaniques auront été remplacés par des électroniques, c'est-à-dire vers l'horizon 1995. En second lieu, le choix d'un numéro tel que le 112 implique nécessairement d'adopter un numéro autre que le 11 pour l'accès à l'annuaire électronique, et si possible d'harmoniser au plan international ce nouveau numéro d'accès pour éviter de retomber ultérieurement dans les mêmes difficultés. Enfin, et cela n'est plus de la compétence du ministère des postes, des télécommunications et de l'espace, la réunion sous un unique numéro d'appel de l'ensemble des services d'urgence, actuellement séparés en trois numéros (15, 17, 18) pose des problèmes de grande ampleur pour assurer la coordination de services très différents (secours médicaux, police, pompiers). Compte tenu de ces difficultés, rencontrées également par d'autres Etats membres, la Communauté a décidé, lors de la réunion tenue par le groupe " protection civile " le 27 septembre dernier à Bruxelles, de repousser la date de mise en place au 31 décembre 1996.

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