Question de M. HUSSON Roger (Moselle - RPR) publiée le 06/12/1990

M. Roger Husson interroge M. le ministre de l'intérieur sur une rumeur persistante concernant la possible fermeture du commissariat de police de Sarrebourg. Cette perspective surprenante provoque déjà la stupeur des services et des personnels concernés, mais surtout l'inquiétude et l'incompréhension des populations de cette agglomération d'environ 15 000 habitants. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir faire le point sur ses intentions en ce qui concerne l'avenir du commissariat de Sarrebourg.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 07/02/1991

Réponse. - Conformément aux orientations fixées par le Gouvernement et dans le souci de mieux organiser les rapports entre les services de police et de gendarmerie, les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie nationale sont notamment chargés de mettre en oeuvre des mesures concrètes visant à une meilleure répartition territoriale des tâches de sécurité publique entre ces deux services. Celle-ci s'appuie sur la définition de critères objectifs en cours de mise au point et qui seront soumis au Parlement. Ils tiendront compte de l'importance démographique des communes, de la continuité du tissu urbain et de l'homogénéité des zones d'intervention de la police et de la gendarmerie. Si les grandes agglomérations urbaines constituent le lieu d'ancrage principal du service public et de la police nationale, parce que la délinquance vient s'y concentrer, le ministère de l'intérieur ne mettra pas en oeuvre une nouvelle implantation de la police et de la gendarmerie sans qu'une concertation préalable approfondie ait été menée, notamment avec les élus concernés, par le préfet territorialement compétent. L'honorable parlementaire peut être assuré qu'aucune étude visant à retirer les polices urbaines de la commune de Sarrebourg n'est en cours.

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