Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 20/12/1990
M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de la solidarité sur le voeu émis par la Fédération des établissements hospitaliers et d'assistance privés à but non lucratif, concernant la formation des infirmiers de secteur psychiatrique. La F.E.H.A.P. s'inquiète, en effet, de la fermeture des centres de formation des infirmiers de secteur psychiatrique. Elle souligne que, si une solution rapide n'est pas apportée à ce problème, cette situation risque d'entraîner une dégradation de la qualité des soins, de nature à saper les progrès accomplis ces dernières années. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il envisage de prendre en faveur de ces centres.
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Transmise au ministère : Santé
Réponse du ministère : Santé publiée le 06/06/1991
Réponse. - Il est indiqué à l'honorable parlementaire que le ministère de la santé attache une grande importance au devenir des centres de formation d'infirmiers de secteur psychiatrique. C'est pourquoi, dans la mesure où des besoins locaux le justifient, il n'est pas hostile à la réouverture à titre provisoire de centres de formation d'infirmiers de secteur psychiatrique qui avaient momentanément cesse leur activité. Ainsi, à titre d'exemple, le ministère de la santé vient d'autoriser la réouverture de trois centres de formation d'infirmiers de secteur psychiatrique dans le département des Côtes-d'Armor. A plus long terme, le devenir des centres de formation d'infirmiers de secteur psychiatrique sera étudié dans le cadre plus général de la réforme en cours des études d'infirmier, prévoyant une formation unique avec modules optionnels débouchant sur un diplôme d'Etat unique permettant d'exercer aussi bien en psychiatrie qu'en soins généraux.
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