Question de M. SOUFFRIN Paul (Moselle - C) publiée le 24/01/1991

M. Paul Souffrin attire l'attention de M. le Premier ministre sur le fait que, sur tous les plans, la Lorraine a la lanterne rouge des régions françaises et l'année 1989 ne change malheureusement qu'à la marge ce classement " ; telle est la conclusion de l'étude publiée par l'I.N.S.E.E. au début de décembre 1990. Les autres études sectorielles récemment réalisées par M. Rochard (Joël) pour le ministère de l'économie, des finances et du budget, l'institut français des experts-comptables et l'union des commissaires aux comptes, la chambre régionale du commerce et de l'industrie, la fédération régionale du bâtiment et des travaux publics, ARELOR, qui regroupe les organismes de H.L.M., confirment cette conclusion, redoutant souvent dans ces conditions les conséquences économiques et sociales de l'ouverture du marché unique pour la Lorraine. Le comité économique et social de Lorraine considère que les décisions du comité interministériel d'aménagement du territoire du 5novembre 1990 " banalisent les problèmes " de la région et s'inquiète du " ralentissement de la solidarité nationale ". M. Rochard (Joël) affirme que " l'aménagement du territoire est pris en défaut par le problème frontalier ". La fédération régionale du B.T.P. constate qu'" il n'existe plus de gros projet lorrain susceptible de dynamiser ce secteur " et que " le recul du nombre des mises en chantier de logements résulte de la faiblesse des dotations de crédits aidés accordés à la région ". Les syndicats s'opposent à la poursuite des réductions d'emplois dans les grands établissements de la sidérurgie, de la chimie, du textile et des H.B.L. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser quelles mesures d'urgence il compte prendre en faveur de la région lorraine, en particulier pour mettre fin aux suppressions d'emplois annoncées dans les industries nationalisées de base, pour développer le logement social et les infrastructures de communication, notamment les autoroutes et le T.G.V. Est, pour redonner à la région les aides de l'Etat nécessaires à son redéveloppement.

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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