Question de M. LAFFITTE Pierre (Alpes-Maritimes - R.D.E.) publiée le 07/03/1991

M. Pierre Laffitte attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les contraintes particulières qu'éprouvent les responsables de la sécurité dans le département des Alpes-Maritimes et dans la ville de Nice. Les besoins spécifiques proviennent, d'une part de l'aéroport (deuxième aéroport de France), d'autre part, de la frontière tant maritime que terrestre (il semble qu'une très grande partie des immigrants clandestins reconduits aux frontières françaises proviennenent de l'action de la police des frontières dans les Alpes-Maritimes. S'y ajoutent les besoins de l'agglomération niçoise, la cinquième de France en nombre d'habitants et sans doute la deuxième en période estivale. Il lui demande s'il est possible de connaître les ratios effectifs de police-population recensée pour les six plus grandes villes françaises, en dehors des personnels affectés à la police des frontières.

- page 448


Réponse du ministère : Intérieur publiée le 30/05/1991

Réponse. - Comme le montre le tableau ci-dessous, la circonscription de police urbaine de Nice, qui disposait au 2 janvier 1991 de 926 fonctionnaires : 112 policiers en civil, 751 en tenue et 63 agents administratifs, apparaissait, au regard des ratios police/population des agglomérations de 250 000 à 500 000 habitants, convenablement dotée pour chaque catégorie de personnels. Nota voir tableau p.1118 Afin de procéder à l'évaluation des besoins en personnels d'une circonscription, la population qui la compose ne peut être considérée comme étant le seul paramètre de référence. Aussi, la direction centrale des polices urbaines a mené une étude qui, outre cet élément, retient également l'ensemble des charges auxquelles les services sont confrontés, pour obtenir, par redéploiement des moyens existants au niveau national, la meilleure adéquation possible entre les disponibilités en personnels et les sujétions ainsi déterminées.

- page 1117

Page mise à jour le