Question de M. HERMENT Rémi (Meuse - UC) publiée le 11/07/1991

M. Rémi Herment attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur la situation dans laquelle se trouve la pratique de l'anesthésie et de la réanimation, tant dans le secteur public hospitalier qu'en celui des établissements privés. Il semblerait que la suppression des certificats d'études spéciales, les difficultés de mise en oeuvre d'une politique hospitalière décevante et la baisse autoritaire des frais de salle d'opération engendrés par les actes d'anesthésie, soient de nature à créer de réelles difficultés pour l'ensemble des patients. Il souhaiterait savoir ce que le Gouvernement envisage de mettre en oeuvre pour améliorer réellement cette situation.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 26/12/1991

Réponse. - La formation des médecins anesthésistes a connu de profonds changements. Cette spécialité qui pouvait précédemment être acquise par l'obtention d'un certificat d'études spécialisées (C.E.S.) ne peut désormais l'être que par la voie du concours de l'internat dans le cadre duquel les internes peuvent choisir leur spécialité. Bien que le nombre de médecins anesthésistes ait augmenté au cours des dernières années, il apparaît que l'anesthésie-réanimation est moins attrayante que d'autres spécialités et que le nombre d'internes qui la choisissent chaque année est inférieur au minimum nécessaire pour assurer le maintien de l'effectif actuel de médecins anesthésistes-réanimateurs. C'est pourquoi, en collaboration avec l'ensemble des partenaires concernés, le Gouvernement étudie à l'heure actuelle les différentes voies possibles pour que les besoins, dans ce domaine, puissent être satisfaits au cours des années à venir.

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