Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 26/12/1991

M. Louis Souvet alerté par la profession vétérinaire, traduit l'inquiétude de celle-ci face au projet de délocalisation de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort vers Metz. Ce projet, s'il devait se concrétiser, amputerait gravement le potentiel pédagogique de cette école ainsi que son rayonnement international. Les enseignants-chercheurs ont développé des collaborations étroites avec d'autres équipes de recherche de la région parisienne (I.N.R.A., I.N.S.E.R.M.), institut Pasteur, (C.N.R.S.). Ces collaborations nécessitent des contacts fréquents. Enfin, ce projet de délocalisation, pris en dehors de toute concertation, va à l'encontre d'un autre projet initié par la direction générale de l'enseignement et de la recherche du ministère de l'agriculture visant à fédérer les écoles de la région de ce même ministre et à créer un pôle d'excellence en Ile-de-France. Il demande à Mme le Premier ministre si, face à la concurrence étrangère, le Gouvernement se rend bien compte des conséquences d'une telle politique et s'il entend renoncer à un projet aux multiples conséquences néfastes pour la recherche et la recherche vétérinaire avec extension vers la pathologie humaine.

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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 02/07/1992

Réponse. - Les inquiétudes de l'honorable parlementaire concernant le projet de délocalisation de l'Ecole nationale vétérinaire de Maisons-Alfort ne sont plus justifiées. En effet, lors du comité interministériel d'aménagement du territoire (CIAT) du 29 janvier 1992, il a été décidé, après expertise de ce dossier par les services du ministère de l'agriculture et de la forêt, de maintenir à Maisons-Alfort l'Ecole nationale vétérinaire. En revanche, l'Ecole nationale des services vétérinaires, qui forme les agents fonctionnaires de l'Etat, sera localisée dans l'agglomération lyonnaise.

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