Question de Mme BIDARD-REYDET Danielle (Seine-Saint-Denis - C) publiée le 24/12/1992

Mme Danielle Bidard-Reydet attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement et des transports sur les conséquences désastreuses qu'aurait l'arrêt d'une grande partie du triage, d'un des sites des plus importants de la Région Paris-Est, celui de Noisy-Pantin. Un tel choix gouvernemental répond aux seules orientations de la Communauté européenne, à savoir privilégier le transport routier et les grands axes ferroviaires. Le site Noisy-Pantin dispose en effet d'une formidable capacité de développement d'activités utiles à notre département, notre région et notre pays. Il serait aberrant au moment ou l'on parle abondamment d'aménagement du territoire, de revitalisation économique des régions et des départements, de fermer ce site qui est particulièrement adapté au trafic diffus. Redonner toute sa dimension de service public à la SNCF, c'est répondre aux exigences de progrès, de développement économique, ainsi qu'aux besoins du trafic des voyageurs et des marchandises. Le transport par route complétement saturé dans notre région est déjà source importante de détérioration du cadre de vie, d'accidents, de pollution et de nuisances sonores. L'application du plan Etat-SNCF serait lourde de conséquences pour l'avenir des cheminots. Pour le triage Noisy-Pantin, c'est la suppression immédiate de cent emplois, et de 50 p. 100 supplémentaires dans les mois à venir, pour les agents les moins qualifiés. Malgré la proposition de compensation financière visant à faire accepter les suppressions de postes, ces mesures entraînent une grande inquiétude des intéressés. Elle lui demande d'annuler ce plan et de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre la modernisation du site Noisy-Pantin, en développant et en diversifiant les activités de ce triage et en améliorant la formation des agents concernés.

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La question est caduque

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