Question de M. LAGOURGUE Pierre (La Réunion - UC) publiée le 20/05/1993

M. Pierre Lagourgue attire l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville sur le désengagement de l'Etat constaté pour certaines activités sanitaires à la Réunion. En effet, d'une part, il semblerait que la totalité des crédits affectés au contrôle des parasitoses intestinales soit à court terme transférée au profit de l'étude épidémiologique du choléra en Guyane. D'autre part, le budget destiné au contrôle du paludisme ne cesse, au fil des ans, de diminuer (passant de 1 200 000 F en 1991 à 714 000 F en 1992 puis à 550 000 F en 1993), ce qui augmente d'autant le risque de réintroduction de cette maladie dans l'île, en raison de l'accroissement constant des échanges avec les pays impaludés de la zone. Il lui demande en conséquence de bien vouloir réexaminer les conditions financières nécessaires aux actions d'inspection sanitaire à la Réunion.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 03/03/1994

Réponse. - En ce qui concerne la lutte contre les parasitoses intestinales à la Réunion, une somme de 1 286 900,86 francs a été versée par l'Etat en 1992 (chap. 47-14-10), qui correspondait à la subvention de 1992 et au remboursement d'un arriéré. Pour 1993, la contribution de l'Etat a été de 861 925 francs, ce qui représente une somme équivalente à celle qui a été attribuée aux autres départements d'outre-mer pour la même action. Par ailleurs, pour les actions de lutte anti-vectorielle, essentielles afin d'éviter la réintroduction du paludisme dans l'île de la Réunion, les subventions d'Etat, d'un montant de 640 000 francs en 1993 (chap. 47-14-10) ont permis l'acquisition de différents matériels (véhicules tout terrain, microscopes etc.).

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