Question de M. GRUILLOT Georges (Doubs - RPR) publiée le 01/07/1993

M. Georges Gruillot appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les difficultés rencontrées par les agriculteurs dans la lutte contre les campagnols terrestres. Le département du Doubs, au même titre que d'autres départements est particulièrement affecté par la prolifération de ces animaux. Divers moyens préventifs ont été utilisés ces dernières années ; les résultats pourtant encourageants n'ont toutefois pas permis de circonscrire complètement le fléau. De la même manière, les traitements temporaires n'ont pas été totalement suivis notamment en raison de leur coût, tant et si bien que leur efficacité est restée très relative. Il y a quelques années, l'INRA avait engagé une série d'études et de recherches à ce sujet. A l'heure actuelle aucun résultat ne semble connu. Compte tenu de l'importance du préjudice causé à l'agriculture, il souhaite savoir d'une part si l'INRA entend faire connaître l'issue de ses travaux et d'autre part si une participation financière significative peut être engagée au titre de la lutte contre ces animaux.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 09/09/1993

Réponse. - Vous avez appelé mon attention sur les difficultés rencontrées par les agriculteurs, plus particulièrement ceux du Doubs, dans la lutte contre les campagnols terrestres. Mes services sont très conscients du problème que vous évoquez et c'est pourquoi, depuis plus d'une dizaine d'années, les études conduites dans la région de Levier (25) et du Haut-Jura ont été subventionnées. En 1993 outre l'encadrement technique fourni par les services de l'Etat (direction régionale de l'agriculture et de la forêt de Franche-Comté) 150 000 francs ont pu être consacrés à ces travaux. Ceux-ci consistent à la mise au point d'une technique de lutte qui pourrait (en cas de résultats positifs) justifier l'emploi d'appâts secs (graines) imbibés de bromadiolone, simplifiant largement sa mise en application par les éleveurs, principaux utilisateurs. Pour ce qui me concerne je suis prêt à examiner dans le cadre par exemple d'un contrat de plan Etat-région les moyens nécessaires à cette opération dans la mesure où elle recevrait l'agrément des professionnels concernés. Je suis persuadé que le service régional de la protection des végétaux de la direction régionale de l'agriculture et de la forêt Franche-Comté en relation avec les directions départementales de l'agriculture et de la forêt du Doubs et du Jura contribueront à la mise en oeuvre d'une telle opération.

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