Question de M. MINETTI Louis (Bouches-du-Rhône - C) publiée le 16/09/1993

M. Louis Minetti attire l'attention de M. le ministre de l'industrie, des postes et télécommunications et du commerce extérieur sur la situation préoccupante de l'entreprise de réparation navale Sud-Marine, à Marseille. En effet, si le gouvernement actuel refuse d'aider à la prise de commandes et financièrement l'entreprise, il prend une énorme responsabilité dans le dépôt de bilan de celle-ci. Près de 3 600 emplois sont en balance, la réparation navale marseillaise de haut niveau, tout l'avenir du port de Marseille sont en jeu. Il est clair que le " sauvetage " de cette entreprise ne concerne pas seulement ses salariés, mais tout Marseille, tous les Provençaux, tout un département malade du chômage. Le ministère concerné, le gouvernement de la France doivent prendre des mesures concrètes, urgentes, pour redresser la situation de Sud-Marine. Tout doit être fait pour préserver les emplois existants et ne pas aggraver le chômage existant. Il lui demande s'il compte aller dans ce sens.

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Réponse du ministère : Industrie publiée le 24/03/1994

Réponse. - La société Sud-Marine à Marseille est confrontée depuis de nombreuses années à des difficultés commerciales et de rentabilité qui l'ont conduite, en dépit des aides successives de l'Etat, à la liquidation. Il convient aujourd'hui que soient mises en place, après la liquidation, une ou plusieurs structures, correctement dimensionnées face aux perspectives du marché. Il importe également de donner aux personnels les meilleurs moyens de se reclasser. C'est à cette tâche prioritaire que les services du ministère, en étroite concertation avec le comité interministériel de restructuration industrielle, s'emploient. Le Gouvernement a d'ailleurs décidé le 16 février dernier, compte tenu du contexte économique et social local, que l'Etat ferait un effort particulier en faveur du plan social applicable aux salariés de Sud-Marine.

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