Question de Mme FOST Paulette (Seine-Saint-Denis - C) publiée le 25/11/1993

Mme Paulette Fost rappelle à M. le ministre de l'industrie, des postes et télécommunications et du commerce extérieur les termes de sa question écrite no 516, du 29 avril 1993, parue au Journal officiel no 16, Débats parlementaires Sénat questions, à propos du nécessaire développement des entreprises françaises de l'automobile, à laquelle aucune réponse n'a été réservée à ce jour. Elle lui rappelle à nouveau que la production industrielle française (hors bâtiment travaux public) a enregistré une augmentation de 2,5 p. 100 en février 1993 par rapport au mois précédent. La production manufacturière n'a progressé que de 0,5 p. 100 (source INSEE). La première hausse provient essentiellement de la progression de l'indice de l'énergie (p 8,1 p. 100) liée à des conditions climatiques plus rigoureuses qu'à l'accoutumée et, dans une moindre mesure, de la production des industries agroalimentaires en hausse de 2,9 p. 100 par rapport au mois de janvier. Sur un mois, la production industrielle s'inscrit toutefois en baisse de 2,4 p. 100. De grandes branches restent orientées à la baisse, comme les biens d'équipement professionnel et les biens de consommation courante (0,9 p. 100), l'automobile et les biens d'équipement ménager (2,3 p. 100)... Elle constate que la production industrielle française aurait tout à gagner au développement technologique et à la création des emplois qualifiés correspondants dans des secteurs comme l'automobile. Il est par exemple inexcusable d'avoir supprimé l'usine d'outillage Renault de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, au lieu d'en faire la base d'une production renouvelée, répondant aux besoins et d'une coopération franco-française, notamment Renault-P.S.A., et à l'augmentation préoccupante de la pénétration du marché français et européen par la production japonaise, conséquence du désastreux accord CEE-Japon. Elle lui propose de prendre, en étroite relation avec les demandes des diverses catégories d'utilisateurs, et en concertation avec les ingénieurs, techniciens, ouvriers et employés des entreprises françaises de l'automobile, des dispositions pour reconstituer une industrie nationale capable d'exister au plan européen. Quelle réponse fait-il à cette proposition ?

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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