Question de M. VASSELLE Alain (Oise - RPR) publiée le 23/12/1993

M. Alain Vasselle attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation des directeurs d'école privée. En effet, malgré la loi no 92-678 du 20 juillet 1992 reconnaissant la fonction des directeurs d'école privée sous contrat, il demeure encore deux disparités liées à leur rémunération concernant les bonifications indiciaires et les indemnités de sujétion spéciale. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser s'il envisage de prendre des mesures afin que la parité s'exerce également dans le domaine des avantages et rémunérations.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 17/02/1994

Réponse. - Un décret du 31 décembre 1992 a prévu la mise en place progessive, sur quatre ans, à compter du 1er janvier 1993, de décharges de service en faveur des directeurs d'école privée sous contrat. Pour l'application de cette mesure, il doit être tenu compte du seuil ouvrant droit à décharge dans les établisements publics. Actuellement, le seuil à partir duquel des directeurs d'école privée sont déchargés est de 8 classes. Il est de six classes dans l'enseignement public. Au plus tard, au terme du plan, la parité sera atteinte. Le coût budgétaire est de 204 millions de francs. La question des éventuelles bonifications indiciaires dont pourraient bénéficier les directeurs d'école privée, comme leurs collègues de l'enseignement public, pourra être examinée dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances pour 1995. L'indemnité de sujétions spéciales est versée aux professeurs en fonctions dans les établissements publics classés en zone d'éducation prioritaire (ZEP). L'effort considérable déjà consacré à l'enseignement privé ne permet pas de transposer dès 1994, cette mesure aux maîtres contractuels qui enseignent dans des établissements privés aux caractéristiques voisines des établisements publics de ZEP.

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