Question de M. MARINI Philippe (Oise - RPR) publiée le 24/03/1994

M. Philippe Marini appelle l'attention de Mme le ministre de la jeunesse et des sports sur le fait que la plupart des champions français représentant la France aux derniers jeux Olympiques de Lillehammer, avec le concours financier des pouvoirs publics, n'auraient pas été équipés de skis fabriqués par des entreprises françaises, alors même que ces entreprises, et notamment l'une d'entre elles, aurait équipé des champions étrangers qui sont, eux, devenus médaillés olympiques. Il lui demande quelles réflexions appelle de sa part un tel état de choses, qui serait surprenant s'il devait être confirmé.

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Réponse du ministère : Jeunesse et sports publiée le 28/07/1994

Réponse. - La Fédération française de ski a négocié un partenariat avec les fabricants de matériel de ski constitués en une association régie par la loi de 1901 portant sur un budget annuel de l'ordre de 20 millions de francs. Cette disposition permet à chaque sportif d'effectuer son choix, après essais, en fonction de ses habitudes, de sa technique propre et de son adaptation personnelle aux matériels. Cette démarche a conduit à élargir la production qui leur est proposée aux marques étrangères. Le choix arrêté ne peut être remis en cause pendant un an. Pour les jeux Olympiques de Lillehammer, 80 p. 100 des sélectionnés français ont ainsi opté pour des skis français, 70 p. 100 pour des chaussures françaises et 85 p. 100 pour des fixations françaises. Les critiques qui ont pu être émises concernent essentiellement le comportement du matériel au regard de la qualité de la neige par des températures inférieures à 20o. Des structures similaires fonctionnant sur le même principe et intégrant, réciproquement, des fabricants français ont été mises en place dans d'autres pays. De nombreux sélectionnés étrangers ont choisi notre production.

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